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Libération

«Sommet» de maires pour Tiberi au plus bas. Les édiles de 33 pays sont reçus à l'Hôtel de Ville de Paris, où les coups pleuvent.

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publié le 17 mars 2000 à 23h31

Jour tranquille à l'Hôtel de Ville. Jean Tiberi a inauguré hier «un

sommet des maires du monde», qui réunit pour quarante-huit heures dans la capitale les édiles de 33 grandes métropoles. Un colloque destiné à croiser les expériences de villes comme Washington, Séoul, Abidjan ou Berlin, à travers des tables rondes sur la sécurité, l'environnement, la solidarité ou la qualité de vie. En terme de communication, cette rencontre ­ dont le coût s'élève à 5 millions de francs ­ aurait dû être une sorte d'apothéose pour Jean Tiberi et lui conférer une stature internationale. Programmée tout juste un an avant les élections municipales, elle aurait dû boucler une montée en puissance du maire entamée avec la publication exhaustive de son bilan, le mois dernier, et un premier colloque international, en février dernier, sur la qualité de l'air en ville. Mais tout cela ne compte déjà plus. Balayé par sa mise au ban du RPR, Jean Tiberi s'offre tout au mieux deux jours de répit. Ses collègues maires étrangers, eux, n'ont aucune raison de lui vouloir du mal. Toute la journée d'hier, Jean Tiberi les a reçus dans son bureau: petit déjeuner avec les premiers magistrats de Lisbonne et de Rio, puis série d'entretiens de trois quarts d'heure avec ceux de Séoul, d'Athènes, de Madrid ou de Washington.

Toute la journée d'hier, les mauvaises nouvelles se sont pourtant accumulées. Claude-Annick Tissot, la «Mme Propre du RPR», a cette fois définitivement lâché le maire de Paris, en lui reprochant de «dép