Menu
Libération

Raymond Forni perché à l'Assemblée. Trois élections au Palais-Bourbon pour succéder aux nouveaux ministres.

Article réservé aux abonnés
publié le 30 mars 2000 à 23h12

Sans surprise, Raymond Forni a succédé hier à Laurent Fabius à la

présidence de l'Assemblée nationale. Le député (PS) du Territoire de Belfort a été élu par 274 voix contre 180 à la séguiniste Nicole Catala (RPR, Paris), candidat unique de l'opposition. Au sein du groupe PS, il était le seul à postuler au «perchoir». Christine Lazerges (PS, Hérault) a été désignée pour lui succéder à la première vice-présidence de l'Assemblée.

Les socialistes ont également intronisé leurs candidats à la succession de deux autres nouveaux ministres, Catherine Tasca et Jack Lang, respectivement présidents des Commissions des lois et des affaires étrangères. Pour remplacer le ministre de l'Education nationale, le fabiusien François Loncle (Eure) a été désigné après les retraits des candidatures de deux autres anciens ministres, Michel Vauzelle et Jean-Louis Bianco. Bernard Roman (Nord) a été investi au terme d'un scrutin serré pour succéder à Catherine Tasca, ministre de la Culture et de la Communication. Il a obtenu 93 voix contre 91 à Jacques Floch (Loire-Atlantique), proche de Laurent Fabius, chef de file des députés PS à la Commission des lois depuis 1997. Les deux devraient être formellement élus la semaine prochaine à la tête de leur commission respective.

Raymond Forni le proeuropéen Député expérimenté, il accède au perchoir à l'âge de 58 ans. Une «fierté» pour ce fils d'immigrés italiens qui, comme il l'a dit dans son discours d'après-élection, n'a acquis la nationalité française qu'à 17