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Libération

Objectif Municipales 2001. Un ticket chic pour la droite à Paris? Balladur se rapproche de Panafieu pour contrer la candidature Séguin.

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publié le 1er avril 2000 à 0h21

Dans la course à l'investiture RPR à la mairie de Paris, Edouard

Balladur allonge sa foulée. Il était temps. Marginalisé depuis qu'il avait imaginé que les partis viendraient le prier de sauver la capitale, l'ancien Premier ministre a fini par comprendre qu'il lui faudra livrer bataille. Question de standing, il se fait un devoir, à l'instar de Philippe Séguin, de créer un petit suspense autour de ses intentions. Après la publication et l'envoi aux élus de son «projet pour l'émancipation de Paris», il réfléchit à la manière de se dévoiler, sans doute en milieu de semaine prochaine. Hier, Patrick Devedjian, porte-parole du RPR, l'a invité à ne pas hésiter: «S'il se déclare, ce que beaucoup de gens souhaitent, il aurait l'avantage d'être capable de réunir l'opposition.» S'il y allait, le député du XVe arrondissement, âgé de 70 ans, sait qu'il devra affronter la grogne immédiate d'une partie du RPR parisien, fortement chiraquisé et encore très marqué par la présidentielle de 1995. Pour tenter de fédérer autour de lui, Edouard Balladur s'est rapproché de Françoise de Panafieu, autre candidate à l'Hôtel de Ville, avec qui il petit-déjeunait encore hier. Les deux élus de la capitale cherchent la parade pour torpiller la toute nouvelle candidature du «parachuté» Séguin.

«Clause secrète». Mais leur «alliance» pourrait aller au-delà. Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter les amis du député des Vosges. Ils dénoncent par avance une «clause secrète de l'accord Balladur-Panafieu qu