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Libération

Après les candidatures RPR de Tiberi, Panafieu et Séguin. Paris: Balladur rejoint le bal des prétendants.

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publié le 6 avril 2000 à 0h16

Et de quatre. Edouard Balladur se pousse à son tour vers la mairie

de Paris. Après Jean Tiberi, Françoise de Panafieu et Philippe Séguin, l'ancien Premier ministre a annoncé, hier, sa candidature. «Ce ne sont plus des primaires, c'est l'annuaire», a commenté son adversaire socialiste Bertrand Delanoë. D'une politesse exquise, pour mieux faire entendre sa différence avec le député des Vosges, Edouard Balladur a prévenu par lettre, dans la matinée, la présidente du RPR Michèle Alliot-Marie et tous les élus de droite de la capitale. Une missive précédée de nombreux coups de fils. Avec un sens poussé de la prophylaxie, l'ancien Premier ministre a joint au téléphone, lundi soir, les caciques RPR, UDF, DL ou RPF, de MAM à François Bayrou en passant par Alain Madelin ou Charles Pasqua, sans oublier Valéry Giscard d'Estaing, qui lui a aussitôt renvoyé l'ascenseur en le qualifiant «de candidat important».

Civilités. Pour la forme, le député du XVe arrondissement a prévenu, dès mardi soir, ses principaux concurrents. Sans oublier l'hospitalisé du Val-de-Grâce, Jean Tiberi. Et pour clore ces civilités, il a eu au bout du fil Jacques Chirac. Charmant, le chef de l'Etat lui a demandé son programme, «Émanciper Paris». Edouard Balladur s'est fait fort de le lui envoyer avant de repartir aujourd'hui pour Chamonix chercher sa femme.

Dans sa lettre à MAM et aux dirigeants de l'opposition, le nouveau candidat annonce qu'il veut «tourner la page des dissensions passées et rassembler». Il a pour ob