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Libération
Interview

Emile Zuccarelli, ancien ministre de la Fonction publique. «Pas de logique calédonienne».

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publié le 6 avril 2000 à 0h16

Emile Zuccarelli, ancien ministre de la Fonction publique et

conseiller territorial (radical de gauche) de Corse a été le chef de file du combat contre la motion défendue par José Rossi et les nationalistes.

Qu'attendez-vous de cette nouvelle réunion à Matignon?

J'attends surtout que Lionel Jospin fixe le cadre dans lequel nous allons continuer à travailler. Il était prévu que des groupes de travail se mettent en place. Cette rencontre s'inscrit dans la suite logique de la démarche initiée par le Premier ministre il y a trois mois. Une première étape a été franchie. Les élus insulaires ont travaillé et les copies ont été transmises au gouvernement. Lionel Jospin a dit qu'il allait tenir compte des votes de l'Assemblée territoriale. Un texte a recueilli la majorité et l'autre pas. Mais il n'y a pas eu de vote contre la motion défendue par José Rossi et les nationalistes. Les deux contributions ont donc été versées au débat. Nous avons voulu que personne ne se sente exclu du débat.

Une synthèse est-elle possible entre ces deux motions?

Elle ne peut pas se faire en tout cas sur des positions ambiguës. Les propositions qui touchent au développement économique, au fonctionnement des institutions locales, à l'identité corse, notamment l'enseignement obligatoire de la langue, ainsi que certains transferts de compétences, se retrouvent dans l'une et l'autre motion. Ce sont des points sur lesquels tout le monde est à peu près d'accord. Au-delà, les divergences sont profondes. Pour ce qui