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Libération

«Je suis un Parisien», dit Séguin. Le député des Vosges, candidat à la candidature RPR pour l'Hôtel de Ville, a tenu hier sa première réunion de campagne.

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publié le 7 avril 2000 à 0h14

Il pensait que c'était fait. Après avoir tourné pendant des mois

autour de sa candidature à la Mairie de Paris, Philippe Séguin croyait l'affaire dans le sac. La sortie du bois d'Edouard Balladur, mercredi, l'a cueilli à froid. Hier, pour sa première réunion de campagne devant 250 personnes, le député des Vosges est passé à l'attaque. Invité par le conseiller UDF du VIe arrondissement de Paris, Jean-Dominique Giuliani, l'ancien président du RPR a défendu pied à pied sa candidature et a répondu par avance aux critiques. Parachuté, Séguin? «Depuis trente ans, j'ai domicile à Paris», s'est-il justifié, avant de souligner: «De tous les candidats, aucun n'est né ici.» «Ceux qui usent de cet argument font un contresens sur Paris, a-t-il ajouté. Nous sommes tous des Parisiens à partir du moment où nous vivons et habitons à Paris.» Et de marteler: «J'estime avoir autant de droits que quiconque à incarner une capitale.»

En compétition avec les autres candidats appartenant au RPR (Jean Tiberi, Françoise de Panafieu et Edouard Balladur), Philippe Séguin a fait remarquer qu'il n'a, pour sa part, «ni à se solidariser ni à se désolidariser d'un bilan dans lequel [il] n'a aucune part. Ce qui m'intéresse, c'est Paris et les Parisiens». Alors qu'Edouard Balladur a présenté ses «idées» pour Paris, Philippe Séguin a estimé qu'«un programme est l'aboutissement d'une campagne, il n'est pas son préalable. Il ne s'agit pas de vendre un produit clé en mains, prêt à l'usage». Et le député insisté: «U