Calme tout relatif sur Paris à droite la semaine prochaine. Rien
pour Philippe Séguin: il s'envolera pour le Québec dimanche, pas mécontent du petit coup de pub de Jacques Chirac en sa faveur. Le chef de l'Etat l'a en effet invité dans son avion pour assister, ce samedi, aux obsèques de Habib Bourguiba, père fondateur de la Tunisie moderne où est né le député des Vosges. Françoise de Panafieu, elle, est en villégiature à Noirmoutier jusqu'à mercredi. Du coup, Edouard Balladur se sent pousser des ailes. De retour de Chamonix, il compte occuper le terrain ce week-end avec moult interviews. Vu son retard dans les sondages, l'ancien Premier ministre doit mettre les bouchées doubles. Pour l'heure, Balladur juge qu'il a réussi son entrée au bal des postulants. Il n'a pas eu une fois, mais à deux reprises, Jacques Chirac au bout du fil, mardi, jour de sa candidature. Valéry Giscard d'Estaing n'a eu que des mots gentils pour lui. Tout comme les dirigeants UDF ou DL. Quant à Jean Tiberi, il n'a pas sorti les flingues. Ce qui fait dire à un proche du député du XVe arrondissement: «Dans sa hiérarchie de la haine, Balladur est en dernière position.» En attendant, Balladur pacifie à droite, en faisant bien attention de ménager ses arrières et ses alliés UDF et DL pour mieux déborder Philippe Séguin.
Réconciliation? Sans parler de «divine surprise», certains conseillers de l'Elysée n'ont pas été mécontents de voir débouler ce nouveau prétendant. L'arrivée de l'ancien Premier ministre a le