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Libération

Sapin calme le jeu avant de rentrer dans le vif des sujets. Le ministre de la Fonction publique rencontre les syndicats.

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publié le 12 avril 2000 à 23h41

Deux semaines tout juste: c'est le temps dont a disposé le nouveau

ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat, Michel Sapin, pour réviser ses dossiers avant d'entrer dans le vif du sujet. Hier, il a reçu successivement les délégations des fédérations de fonctionnaires de la CGT, de la FSU et de Force ouvrière. Aujourd'hui, il poursuit ce premier tour d'horizon avec la CFDT et les autonomes de l'Unsa. Ce sera le tour demain de la CFTC, tandis que les cadres de la CFE-CGC clôtureront le round mardi.

Malgré la brièveté de ce délai, Michel Sapin ­ qui fut, en 1992-1993, ministre de l'Economie de Pierre Bérégovoy ­ n'aura pas eu de mal à se mettre à la page. D'autant qu'il s'est entouré de quelques conseillers chevronnés, notamment son directeur de cabinet Christophe Chantepy ­ qui fut conseiller social de Pierre Bérégovoy avant de diriger le cabinet de Ségolène Royal à l'Enseignement scolaire ­, et, avec le titre de conseiller spécial, Alain Bergounioux, chargé de mission pour les questions sociales auprès de Michel Rocard entre 1988 et 1991. Reste que la marge de manoeuvre de Michel Sapin sur au moins trois des cinq chantiers qu'il va aborder avec les syndicats est très mince. «On sent bien qu'il est d'abord chargé par le gouvernement de calmer le jeu», soulignait hier au sortir de la rencontre le responsable des fonctionnaires CGT Bernard Lhubert, premier à être reçu.

Les retraites. Huit jours avant le remaniement, Lionel Jospin avait annoncé le cadre général d