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Libération

A l'Elysée, Pasqua parle présidentielle, pas municipales.

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publié le 13 avril 2000 à 0h06

Oubliés les schismes de la présidentielle de 1995, les critiques sur

la dissolution ratée de 1997. Pour Jacques Chirac, le temps des retrouvailles a sonné. Depuis deux semaines, à droite, tout le monde se presse à l'Elysée.

Après avoir reçu Philippe Séguin et Edouard Balladur, tous deux en concurrence pour la mairie de Paris, le chef de l'Etat a invité à déjeuner, hier, Charles Pasqua, entré en dissidence au moment des élections européennes de juin 1999. «J'ai d'abord été reçu en ma qualité de président du RPF, bien entendu, et ce mouvement a été créé pour défendre la souveraineté nationale», a constaté à la sortie le président du RPF. Charles Pasqua a trouvé le chef de l'Etat «très réceptif à un certain nombre d'arguments», mais, «malheureusement, il y a un désaccord de fond sur l'Europe», a-t-il constaté avant de donner le menu de l'entretien : «Nous avons parlé de l'Europe, des problèmes qui vont se poser, notamment lors de la présidence de l'Union européenne pour la France. J'ai également rappelé au Président les raisons pour lesquelles je serai moi-même candidat aux élections présidentielles.» Jacques Chirac l'a-t-il encouragé à se présenter en 2002 ? «N'exagérons rien», a ironisé le sénateur des Hauts-de-Seine. Des élections municipales, il n'en a pas été question. «Ce n'était pas le but du déjeuner, a-t-il assuré. Le problème des élections à Paris ne fait pas partie de mes préoccupations immédiates. J'ai déjà eu l'occasion de dire que le RPF présenterait ses propres l