Tiberi qui se défend de vouloir jeter l'éponge, Séguin prêt à tout
écraser, Panafieu tout feu tout flamme, Balladur qui tisse sa toile" La campagne interne du RPR pour la mairie de Paris s'accélère. Cette semaine pourrait même être décisive. Et d'abord pour le maire sortant, hors du coup dans les sondages. L'entrée en jeu de Philippe Séguin puis d'Edouard Balladur l'ont privé de tout espace. Les différentes enquêtes d'opinion le créditent de 6 à 9% de bonnes opinions et le donnent battu par la gauche. Du coup, Jean Tiberi retrouve un peu de lucidité. Hier dans le Journal du dimanche, il a affirmé qu'il ne serait «jamais un dissident». Plus question de ces «listes gaullistes» qu'il promettait voilà encore peu de lancer dans les vingt arrondissements si Michèle Alliot-Marie ne lui accordait pas l'investiture RPR. A l'inverse pourtant, interrogé hier soir sur France 3 lors de l'émission France Europe Express, le maire de Paris a réaffirmé qu'il réclamait un vote des militants RPR sur le nom du candidat avancé par MAM, et a demandé que soit modifiée la composition de la commission d'investiture, qui abrite selon lui «des gens suspects». Si ces deux exigences n'étaient pas remplies, il a menacé de «reprendre (sa) liberté» et de présenter des listes pour «la défense des intérêts des parisiens».
Dans les états-majors, les consultations des militants vont bon train. Le courrier, adressé aux adhérents RPR pour leur permettre de dresser le profil du candidat idéal à Paris, sera dépou