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Libération

Panafieu: des antennes dans tout Paris. La députée du XVIIe entend «dialoguer» avec la population.

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publié le 18 avril 2000 à 0h00

Faut que ça mousse. Françoise de Panafieu, candidate à la mairie de

Paris, a réuni, hier, pour la première fois ses «points citoyens»: 21 personnes, soit une par circonscription de la capitale, chargées de faire sa promotion, de «relayer ses messages et de recueillir des informations dans la population». Pour les dynamiser, la députée du XVIIe leur a recommandé de «dialoguer» et de «ne pas y aller comme des chats qu'on fouette» ou «bougons, les mains dans les poches», car sinon «vous n'obtiendrez rien. Toutes les candidatures sont légitimes. Mais la seule qui intéresse, c'est la mienne. On ne s'intéresse pas aux commérages». Oublié donc «King Kong», comme elle avait qualifié Philippe Séguin. Robert Villeneuve, un ancien de l'ORTF passé par le commandant Cousteau, qu'elle qualifie de «tête de pont», est chargé de les cornaquer par e-mail. Paradoxalement, alors qu'il s'agit d'un ersatz de primaire interne au RPR, Françoise de Panafieu mise sur des personnalités civiles ­ chef d'entreprise, mère de famille, avocate, décoratrice, agent d'assurance ou masseur-kinésithérapeute ­ , rarement encartées, pour faire sa pub dans les quartiers et la doper dans les sondages. «Nous ne sommes pas en précampagne présidentielle ou législative. Les parisiens entendent être partie prenante de ce débat qui portera sur la ville dans les dix ans à venir. C'est à eux que je m'adresse», explique-t-elle en assurant que les «comités de soutien viendront le moment venu». Et le programme «consistant» a