Michel Sapin, le nouveau ministre de la Fonction publique, termine
aujourd'hui sa première série de consultations des syndicats de fonctionnaires en recevant la CFE-CGC (Confédération de l'encadrement et des cadres). Il avait successivement rencontré la semaine dernière la CGT, Force ouvrière, la CFDT, la CFTC, les autonomes de l'Unsa et la FSU.
De l'avis de ces six fédérations, ce premier contact s'est avéré plutôt positif. «Il connaît bien ses dossiers et on sent une réelle évolution sur certaines questions, notamment celle de l'emploi», estime Michel Perrier, de l'Union des fonctionnaires CFDT. Le retrait de la réforme du ministère des Finances et l'accord signé par Martine Aubry dans la fonction publique hospitalière avaient ouvert une brèche dans ce que les syndicats appellent «le dogme du gel de l'emploi». Le calendrier des rencontres envisagées les a confortés dans l'impression que le gouvernement était prêt à embaucher là où la demande se fait trop pressante.
Certes, le ministre n'a pris aucun engagement. Et certaines organisations en conçoivent de l'impatience. Ainsi, à l'Unsa, «on attend maintenant des gestes concrets». Mais toutes reconnaissent, à l'instar de Nicole Prudhomme, de la CFTC, que le premier contact a été «plutôt positif en terme d'écoute». Même Roland Gaillard, de FO, qui manifestait le 30 mars pour la défense des retraites, évoque un «bon climat».
Le premier chantier qui va s'ouvrir, dès les prochaines semaines, est celui de la résorption de l'emploi pré