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Libération

Séguin sur le terrain dans la «Diesel vallée». Hier, après avoir fait du vélo, le candidat RPR a rencontré des riverains des gares.

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publié le 18 avril 2000 à 0h00

Débarqué d'avion du Canada, hier matin, avec deux heures de retard,

Philippe Séguin a raté la messe. Celle célébrée depuis vingt-cinq ans à Saint-Louis-en-l'Ile à la mémoire de l'ancien président Georges Pompidou, dont le député des Vosges fut le conseiller à l'Agriculture. «Pour le coup, j'étais vraiment de mauvaise humeur», ironise Philippe Séguin. Jacques Chirac y était avec Bernadette. Edouard Balladur et Jean Tiberi, deux de ses challengers à la mairie de Paris, aussi.

Du coup, l'ancien président du RPR a préféré aller se dégourdir les mollets pour une séance photo à vélo près de l'hippodrome d'Auteuil. Il a enchaîné par un déjeuner avec son bras droit, Roger Karoutchi, président du groupe RPR à la région Ile-de-France, puis par une séance de travail à l'Assemblée nationale avec son staff pour «valider les thèmes de sa campagne parisienne». Pour sa première sortie de terrain, il s'est rendu, en fin d'après-midi, entre les gares de l'Est et du Nord. Au programme: une rencontre avec l'association «Gare aux pollutions», qui lutte contre les fumées au diesel des locomotives de la SNCF. Imper vert bouteille, mine bronzée, le candidat à l'Hôtel de Ville se penche au-dessus des voies ferrées. Une trentaine d'appareils photo et caméras pour trois riverains qui égrènent leurs doléances, parlent «microgrammes de fumée». Abscons. Dans cette primaire qui sera tranchée par les sondages, seule compte l'image. «Le maire a une double vocation: il doit maintenir le rang de la capitale,