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Libération
Reportage

A Paris, Balladur redécouvre le pavé. Marché, visite d'école et de musée étaient hier à son programme.

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publié le 19 avril 2000 à 23h59

Rigolo tel Droopie. Ponctuel comme un coucou suisse. Quand Edouard

Balladur indique: «10 h 10» sur sa feuille de campagne, c'est 10 h 10. Et pas une seconde de plus quand il se pointe, hier, sur le marché du Carreau du Temple, quasi désert. Il est le seul chaland. Difficile donc de rater le candidat à la candidature RPR pour la mairie de Paris. Attentes. Une femme en profite pour le féliciter pour sa prestation du week-end dernier à Vivement dimanche de Michel Drucker sur France 2. Lui, flatté: «C'était une émission divertissante.» L'autre: «Et maintenant, qu'est-ce que vous faites?» «Je me promène dans votre quartier, devinez pourquoi?» Poignées de main des quelques commerçants avec des «alors comment ça va?». Et recueil des doléances. «Il s'agit d'aller ici où là pour se rendre compte des problèmes concrets. J'ai un projet qui va dans le sens de l'avenir. J'essaye de vérifier s'il correspond bien aux attentes», dit-il.

Après la vente, la conception, avec visite de l'école Duperré, axée sur la mode et les arts appliqués, à deux pas de là. Curieux, il demande au directeur: «Qu'est-ce que vous souhaiteriez?» Réponse: «Il y a un problème financier. Nous avons un problème de place.» Lui: «Très bien, on va noter.» Et direction les ateliers. Une salle de dessin d'abord. Une étudiante a étalé photos, étoffes et oreillers rouges sur une table. «Qu'est-ce que vous faites?» Elle: «Mon sujet, c'est le conte de fées.» Lui, un pas vers la porte: «C'est un thème électoral.» Qu'il va pou