Ping-pong matinal, hier matin, entre Françoise de Panafieu et
Philippe Séguin, candidats à l'investiture RPR à Paris. Dans cette drôle de campagne où les quatre postulants prennent un soin tout particulier à ne pas s'invectiver, c'est le député des Vosges qui a smashé le premier. Sur Europe 1, il a affirmé que sa «force» résidait dans sa «capacité de rassemblement dans son camp et au-delà de son camp». Il faut «pour gagner Paris un homme qui n'insulte ni le passé ni l'avenir», a-t-il remarqué avant d'ajouter: «Moi, je n'ai ni à assumer ni à rejeter le passé parce que je n'y ai pris aucune part. Je suis uniquement tendu vers l'avenir.» Une manière de se poser en homme neuf pour mieux se démarquer de l'Hôtel de Ville, de ses moeurs et" de Françoise de Panafieu, ex-adjointe à la Culture et aux Espaces verts. «J'assume tout.» ça n'a pas plu à cette dernière qui visitait une maison de retraite. Paris a un «bon bilan», «copropriété des élus et de la population», a-t-elle répliqué. «Je n'ai à me séparer de rien du tout. J'assume tout, mais j'assume aussi mon âge, le fait que je suis à une génération charnière, une époque où nous bougeons, nous mutons. C'est cette attente-là qu'il faut savoir capter et à laquelle il faut savoir répondre. J'ai 51 ans et je suis d'une génération qui construit pour l'avenir. Autre époque, autre attente, autre réponse, autre attitude en politique.»
Edouard Balladur ne passe pas son temps à se promener. Il déjeune aussi. Au menu, Paris et beaucoup d'i