Pour la pub, Françoise de Panafieu n'a pas de souci à se faire. Ses
yeux bleus et son look d'enfer font d'elle, cette semaine, la reine des hebdos. Avec papiers plus qu'élogieux pour emballer le tout. Un sérieux plus, face aux postulants mâles du RPR dans cette course à la Mairie de Paris où les sondages sont appelés à remplacer des primaires. Cette semaine encore, la députée du XVIIe sourit aux lecteurs. Dans Paris Match, deux doubles pages avec photos de Jean-Marie Périer qui a délaissé les stars du show-biz pour privilégier la candidate posant tel Rastignac sur une rambarde du Sacré-Coeur «A nous deux Paris» ou portable à l'oreille sur le marché de la Porte Saint-Cloud.
Guillerette comme les légendes: «Un air de printemps flotte sur Paris et l'humeur de Françoise de Panafieu.» A moins que ce ne soit: «Mère de quatre enfants, jeune grand-mère, Françoise de Panafieu n'a pas à se forcer pour jouer la proximité en politique.» Le Nouvel Observateur double la mise sur la gauche avec l'ex-adjointe aux parcs, jardins et espaces verts, «décidée à jouer crânement sa chance», rollers aux pieds. «Faut faire connaître Françoise», aurait dit Dominique de Villepin, secrétaire général de l'Elysée, à son officier traitant du Figaro Magazine, en début de mois. Résultat, elle s'était retrouvée dans le supplément glacé, rigolarde et épluchant une pomme dans sa cuisine alors que sur la page suivante le couple Balladur dînait dans de la porcelaine avec couvert en argent et que Philippe Ségu