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Libération

Débat des quatre candidats RPR: tous pour, sauf un. Seul Séguin est opposé à l'idée d'une confrontation.

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publié le 27 avril 2000 à 23h45

Françoise de Panafieu l'a demandé. Edouard Balladur lui a emboîté le

pas. Jean Tiberi approuve. Seul Philippe Séguin, qui caracole en tête dans les sondages, renâcle à l'idée d'un débat avec les autres candidats à la mairie de Paris (lire ci-contre). Mais pour Michèle Alliot-Marie, c'est plutôt «non». Hier, la présidente du RPR a expliqué qu'il ne revenait pas au mouvement gaulliste d'organiser une confrontation entre les quatre candidats à la candidature: «S'ils souhaitent faire un débat, ils peuvent le faire», a-t-elle déclaré, relevant que «le RPR n'a pas pour habitude de se calquer sur le PS», qui, lui, avait organisé un face-à-face entre ses deux prétendants, Bertrand Delanoë et Jack Lang.

A l'américaine. Balladur s'accroche pourtant à cette confrontation. Il en ferait même un casus belli si elle n'était pas organisée. Hier, il a envoyé une petite missive à Alliot-Marie pour lui expliquer comment il voit techniquement ce genre de primaire à l'américaine: panel de 300 personnes, dont des militants RPR, UDF, DL, et vote au final. Il compte bien en toucher deux mots à Séguin, qu'il doit recevoir ce matin. La députée du XVIIe en pince toujours, elle aussi, pour un débat. «Il faut proposer aux Parisiens une chance d'aller à notre rencontre à tous les quatre et de nous juger», a-t-elle expliqué. Jean Tiberi en réclame un également. A condition, précise-t-il, qu'il «soit organisé dans des conditions normales. J'ai entendu dire qu'il y aurait un panel de militants. Il faut tous