A Pâques ou à la Trinité, dit la chanson. Finalement, ça ne sera ni
l'un ni l'autre. Quand et comment va être désigné le candidat RPR à la mairie de Paris? Personne ne le sait. Ni les candidats qui finissent par s'en étonner, ni, semble-t-il, Michèle Alliot-Marie qui n'en finit pas de varier dans ses déclarations. Au risque, de plus en plus probable, de mécontenter les postulants et les alliés de l'UDF et de DL.
Trancher. Au dernier trimestre 1999, Michèle Alliot-Marie, alors en campagne, répète qu'elle «trancherait» elle-même le cas parisien avant de réunir la commission d'investiture du RPR. «Cela sera de la responsabilité du président», assure-t-elle, refusant tout vote des militants, qui, selon elle, n'est pas statutaire. Tout au plus seraient-ils «consultés», ajoute-t-elle. Alliot-Marie affirme ensuite qu'elle tient à rencontrer «très vite» les postulants et que le nom du candidat serait connu «d'ici à Pâques». Une marge de manoeuvre nécessaire pour connaître l'adversaire socialiste. Et décider, en fonction du danger, celui qui serait le plus apte à conserver la capitale dans le giron de la droite.
Une fois élue, la présidente du RPR oublie un peu ses résolutions et son calendrier s'étiole. Fin février, elle prévoit de réunir la commission d'investiture du RPR «vers la fin des vacances de Pâques». Le 1er mars, catégorique, elle prétend «savoir exactement qui est candidat», après avoir terminé un tour de table des postulants. Le 9, pressée par Jean Tiberi qui réclame un vot