Les quatre postulants RPR à l'Hôtel de Ville se sont montrés plutôt
discrets lors de ce week-end de 1er Mai. Seul Philippe Séguin a arpenté le pavé parisien des XIe et XVIIIe arrondissements. Dans le quartier à forte population immigrée de la Goutte-d'Or, il a lancé une mise en garde contre le communautarisme à l'anglo-saxonne. Féru de sport, le député des Vosges est allé assister, samedi, porte de Montreuil, à un match du Paris Football Club et, dimanche, à la finale du championnat de France de basket. Hier, il s'est baladé à la Foire de Paris où il a rencontré l'Association des inventeurs et fabricants français, organisatrice du fameux concours Lépine. Michèle Alliot-Marie et son «usine à gaz» pour désigner le lauréat de la primaire RPR pour la mairie de Paris n'auraient sans doute pas les faveurs des amis de Lépine. Une fois de plus, la procédure retenue par la présidente du RPR a été l'objet de vives critiques (Libération de samedi-dimanche). Cette fois, c'est Edouard Balladur qui a mis les pieds dans le plat. Dimanche, sur Radio J, l'ancien Premier ministre a estimé que la commission d'investiture du RPR, qui doit proposer le nom d'un candidat RPR à la Mairie de Paris, les 10 et 11 mai, devait refléter «mieux qu'elle ne le fait la diversité des opinons internes» du mouvement gaulliste. Selon lui, il faut éviter «que l'on ait le sentiment que le choix est fait avant même que la commission ait eu à se réunir». Le député du XVe a de nouveau plaidé en faveur d'un débat «rad