Dernière ligne droite avant la désignation du candidat RPR à la
mairie de Paris. Si elle ne modifie pas à nouveau son calendrier, Michèle Alliot-Marie devrait faire entériner le nom du vainqueur le 27 mai par le comité politique du RPR (Libération d'hier). D'ici là, la commission d'investiture se sera réunie (les 10 et 11 mai) et proposera le nom d'un lauréat. Dès la fin de la semaine, son portrait-robot devrait être connu. La présidente du RPR a en effet indiqué qu'elle rendrait public le résultat du questionnaire adressé aux militants et élus de la capitale pour désigner leur champion. Les séguinistes, qui partent favoris, s'attendent à un «grand numéro de lâcheté» du RPR. «Je ne serais pas surpris que l'on nous dise que les réponses sont équilibrées», persifle un proche du député des Vosges. A quelques jours du verdict, revue de détail de l'état d'esprit des candidats.
Philippe Séguin. Ne surtout pas donner le sentiment que l'on a gagné... même si on en est convaincu. L'ancien patron du RPR affirme être déjà en campagne pour l'Hôtel de Ville. Il maintient son cap visites de terrain, rencontres avec les élus de la capitale tout en gardant un oeil sur des sondages qui, s'ils lui accordent toujours une nette avance, indiquent un tassement. Sans exclure un «coup», sous la forme de ticket, du duo Balladur-Panafieu, Philippe Séguin a demandé à ses fidèles François Fillon et Roger Karoutchi de maintenir le contact avec les membres de la commission d'investiture. «On dev