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Libération

Paris: et le gagnant RPR est"" A deux jours de leur audition par la commission d'investiture, le point sur les quatre prétendants à l'Hôtel de Ville.

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publié le 9 mai 2000 à 0h31

Grand oral pour les prétendants RPR à la mairie de Paris. Jeudi,

Jean Tiberi, Françoise de Panafieu, Edouard Balladur et Philippe Séguin passent devant la commission d'investiture du mouvement gaulliste composée de dix membres, présidée par Michèle Alliot-Marie (1). Quatre d'entre eux, au moins, sont favorables à la candidature de l'ancien président de l'Assemblée. Ce qui a déclenché la fureur d'Edouard Balladur. Michèle Alliot-Marie, qui se dit «neutre», a jugé «discourtoise» cette mise en cause de la commission. Et elle compte bien mettre en avant les sondages, les résultats du questionnaire envoyé aux élus et militants RPR de Paris et ses entretiens avec les dirigeants de l'UDF et de Démocratie libérale pour conforter son choix qui sera définitivement entériné par le conseil politique du mouvement le 27 mai.

Jean Tiberi Ses chances de l'emporter: nulles. Le maire de Paris a beau s'agiter, il n'a absolument aucune chance d'être désigné à sa propre succession par la commission d'investiture. Calé tout en bas des sondages (entre 7 et 10% selon les enquêtes), il est donné systématiquement battu par le candidat socialiste, Bertrand Delanoë. Même si c'est parfois injuste, le maire de Paris incarne toutes les dérives d'un système municipal discrédité. Depuis son arrivée à l'Hôtel de Ville, la droite n'a fait qu'accumuler les revers à tous les scrutins (municipales, législatives, régionales, européennes) dans la capitale. Elle s'est empressée de désigner un coupable facile.

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