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Libération

Tibéri claque la porte du grand jury RPR. Les candidats à l'investiture parisienne étaient entendus hier.

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publié le 12 mai 2000 à 0h27

Un de moins. Loin de désigner son champion pour la mairie de Paris,

la commission d'investiture RPR, élargie à l'UDF et à DL (1), n'a servi hier qu'à virer Jean Tiberi. Le casting a débuté à 14 h 20. Dans le huis clos du quatrième bureau de l'Assemblée nationale, la présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie, débarque avec sa garde rapprochée: «Cette réunion, c'est une manière concrète de montrer comment l'opposition avance.» Claude Goasguen, porte-parole de DL, donne le ton: «Nous ne ferons ni tapisserie, ni chandelle.» En retard, François Bayrou, le patron de l'UDF, n'a pas le temps de glisser un mot. Toujours ponctuel, Edouard Balladur attend dans une salle voisine, une fesse sur un bureau. Les membres de la commission s'installent avec MAM au centre, face aux postulants. Dans la matinée, ces derniers ont reçu le résultat encore confidentiel du questionnaire RPR adressé aux militants et aux élus parisiens. Balladur ironise Quand l'ancien Premier ministre se présente, Philippe Douste-Blazy, président du groupe UDF à l'Assemblée, murmure: «C'est la première fois que je vois un jury se lever quand un candidat entre.» ça fait sourire Edouard Balladur, pas mécontent d'avoir à plancher devant d'anciens subordonnés. «Sur l'expérience, je n'ai jamais géré de ville" Mais j'ai géré" autre chose.» Méthodique, il a préparé une note intitulée «Exposé sur Paris» avec arguments, sous-arguments, contre-arguments et antisèches pour les questions pièges. Il ne serait pas populaire? Le point