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Libération

La droite reprend le dialogue. Alliot-Marie, Bayrou et Madelin se sont rencontrés hier autour de la carte de France.

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publié le 24 mai 2000 à 0h52

Exit Paris, bonjour Lyon. La fin du suspense parisien permet, enfin,

aux formations de la droite d'avancer dans leurs négociations pour les municipales de 2001. François Bayrou et Alain Madelin, patrons des centristes et des libéraux, n'en pinçaient guère pour Philippe Séguin. Le premier n'avait pas caché la préférence de ses militants pour Françoise de Panafieu, et les militants DL s'étaient, eux, prononcés pour Edouard Balladur. Après le retrait des deux candidats, Bayrou et Madelin ont eu le temps de se préparer au choix de Séguin.

Désormais, ils vont veiller à ce que celui-ci respecte ses promesses en matière de rééquilibrage du rapport de force au sein de la droite parisienne. La suite des opérations va être gérée par les élus parisiens, qui se sont déjà empressés d'«aller à la soupe», selon les termes des états-majors UDF et DL. Didier Bariani, président de l'UDF-Paris, n'a pas perdu une seconde pour se réjouir de la désignation de l'ancien président du RPR, «sans doute le mieux à même d'éviter la fatalité socialiste annoncée».

François Bayrou et Alain Madelin sont déjà passés à la suite. Hier, lors d'un déjeuner commun avec Michèle Alliot-Marie, les trois leaders de la droite se sont concentrés sur la préparation des autres municipales. Et notamment de la succession de Raymond Barre à Lyon. «Un repas fructueux», au dire des trois participants. Madelin a, en effet, apporté son soutien au candidat UDF Michel Mercier, président du conseil général du Rhône. Michèle Alliot-M