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Libération

Cohn-Bendit sillonne la France avec sa TGV. Son manifeste pour une «troisième gauche verte» a reçu un accueil mitigé.

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publié le 25 mai 2000 à 0h50

Il en sera. Daniel Cohn-Bendit, le député européen, longtemps

courtisé pour emmener les Verts parisiens à la bataille municipale, a promis à Yves Contassot de lui donner davantage qu'un coup de main dans la campagne. Sa présence à la tête d'un comité de soutien devrait être officialisée la semaine prochaine. Cette nomination n'est pas un come-back. «Dany» jure qu'il n'est candidat à rien et ne sera candidat à rien «avant les prochaines élections européennes». «Et encore, on verra à ce moment-là», précise-t-il. Mais elle a quand même un petit goût de «revanche».

Mal accueilli sur la scène parisienne peu après son succès des élections européennes ­ c'était à l'occasion de la législative partielle du XXe arrondissement l'hiver dernier ­, Daniel Cohn-Bendit a aussi connu un succès plus que mitigé lors du lancement de son manifeste pour une «troisième gauche verte», la TGV. En tout cas plus mitigé en France qu'à l'étranger, notamment en Espagne ­ il assure y avoir vendu 15 000 exemplaires de son texte ­ et en Italie.

Service après-vente. DCB a d'ailleurs entamé la semaine dernière à Strasbourg un petit tour de France pour assurer le service après-vente de sa contribution. Il était ce soir-là l'invité de la section CFDT de l'ENA (Ecole nationale d'administration). La salle était comble. L'auditoire bienveillant ­ tutoiement de rigueur ­, mais perplexe. Question: «En quoi le libéral libéralisme se rattache-t-il à la gauche?» Cohn-Bendit: «Tu as raison. Notre intervention politique rem