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Libération

Dominati embarrasse même le PS. Réactions modérées sur l'affaire des faux électeurs. Sauf chez les Verts.

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publié le 31 mai 2000 à 0h43

Nouvelle claque pour la droite parisienne. Alors que Philippe Séguin

a été officiellement investi tête de liste pour les municipales de 2001, les mises en examen de Jacques Dominati, premier adjoint (Démocratie Libérale) du maire de Paris, et de ses fils, Laurent, député (DL) de Paris et Philippe, conseiller de Paris et conseiller régional, dans l'affaire des listes électorales truquées du IIIe arrondissement, perturbent encore un peu plus le jeu (Libération d'hier).

Conscient des risques de voir sa campagne polluée, le député des Vosges a pris les devants. Hier matin, le candidat des Verts, Yves Contassot, à l'origine, dès 1995, des révélations sur l'existence d'un fichier informatique de faux électeurs dans le IIIe, l'avait mouillé dans une interview au Parisien: «Philippe Séguin va être éclaboussé, c'est sûr. Il a bénéficié de tout ce système en tant que dirigeant du RPR.» L'ancien patron du mouvement gaulliste a annoncé qu'il portait plainte en diffamation pour ces propos. Au passage, il attaque également Contassot sur une autre phrase l'accusant d'occuper un «logement social de la Ville». Le candidat n'a pas la mémoire courte. Il se souvient de la campagne des municipales de 1995, où la gauche avait largement exploité les affaires concernant les appartements sociaux occupés par les enfants Tiberi et la famille Juppé.

«Candidat de rupture.» La mise en examen du clan Dominati est un coup dur pour celui qui s'affiche en «candidat de rupture» par rapport au système de l'Hôtel