Suite à la publication, le 2 juin, d'un article titré: "Le cabinet du maire était au courant", nous avons reçu un droit de réponse de Jean Tiberi, maire de Paris:
"Gérard Merle, dans votre édition du 2 juin, affirme en sa qualité d'ancien agent municipal avoir commis des actes de fraude électorale en suscitant l'inscription sur les listes du IIIe arrondissement de personnes qui n'avaient aucune qualité pour s'y inscrire. Les aveux de M. Merle n'atténuent nullement la gravité de ses fautes. Pour bénéficier de la clémence des médias et probablement manipulé par certains de mes "fidèles amis" M. Merle n'hésite pas à me mettre en cause. Il affirme avoir reçu des instructions de mes plus proches collaborateurs, tout en indiquant curieusement qu'eux-mêmes tout comme moi n'étions que des exécutants, la décision d'agir ayant été prise au niveau du cabinet de l'ancien maire de Paris. Lorsque l'on sait que l'on ne peut rapporter la preuve de faits délictueux commis par une personne exempte de tout reproche, on tente lâchement de la salir en faisant courir la rumeur qu'elle avait de toutes façons connaissance d'actes délictueux et qu'elle les a laissé commettre. Je conteste de la façon la plus ferme avoir donné la moindre instruction ou avoir été informé de quelque manière que ce soit des actes décrits par M. Merle. Ma détermination à présenter ma candidature et mes candidats, au nom de l'honneur, lors des prochaines élections municipales, va m'exposer à de nouvelles accusations, à d'au