Les Verts parisiens ne sont pas les seuls à s'écharper. A Roubaix, la préparation des élections municipales fait aussi monter la température. Au coeur de la polémique: Guy Hascoët, secrétaire d'Etat à l'Economie solidaire, et désireux de prendre la tête de la liste écologiste au premier tour. Personnalité reconnue du mouvement, leader national d'un courant interne des Verts, élu député du Nord en 1997 et membre depuis peu du gouvernement, Guy Hascoët va devoir batailler ferme pour être investi.
Médiation. Sa candidature n'a pas fait que des heureux dans le groupe local des Verts. Le conseiller municipal Slimane Tir, candidat lui aussi à la tête de liste, a dénoncé fin mai "la tentative de putsch" de Guy Hascoët, l'accusant de ne penser qu'à "son avenir personnel". La situation s'est envenimée à un point tel qu'un trio de médiateurs, parmi lesquels Marie-Christine Blandin, l'ancienne présidente de la région Nord-Pas-de-Calais, a été nommé. Et la réunion de ce soir qui devait entériner la désignation d'un candidat risque de tourner à la séance d'explications.
Le choix de la tête de liste pourrait, lui, être renvoyé à l'automne. "La compétition est tonique, mais nous ne sommes pas des Casques bleus. Nous allons la gérer et essayer de clarifier la situation", assurait hier Marie-Christine Blandin. Prudente, elle admettait comprendre "les états d'âme des Verts locaux" comme le souci du secrétaire d'Etat, dénué de "motivations strictement personnelles", de se poser "en garant de la