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Libération

La droite n'a pas la tête à l'emploi.

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Réunis en convention, RPR, UDF et DL se sont contentés de généralités.
publié le 28 juin 2000 à 1h49
(mis à jour le 28 juin 2000 à 1h49)

On trouve de tout à la Samaritaine. Des députés, des sénateurs, et même le président de la République. Les parlementaires RPR, UDF et DL se sont réunis, hier soir, pour un "dîner amical" au restaurant du grand magasin. Pour l'apéritif, ils ont eu la visite de Jacques Chirac, de retour de Berlin. Au menu, l'union de l'opposition. Le chef de l'Etat avait l'intention d'exhorter les élus à s'unir et à travailler pour préparer l'alternance.

Hasard de calendrier, Michèle Alliot-Marie, François Bayrou et Alain Madelin, les présidents des trois formations, s'étaient retrouvés dans l'après-midi pour clôturer un colloque sur "les freins à l'emploi". Cette "convention pour l'alternance", organisée après celle sur la justice le 10 mai, et avant celle sur les retraites qui aura lieu en octobre, était censée contribuer à l'élaboration d'un programme commun de l'opposition. Elle a tourné, encore une fois, à l'exercice convenu. Les parlementaires ne s'y sont pas trompés : ils ont boudé la séance dans leur écrasante majorité. C'est devant un public clairsemé que les chefs de parti se sont succédé à la tribune. Si vite que la convention s'est achevée une heure et demie plus tôt que prévu.

Philippe Douste-Blazy et José Rossi, patrons des groupes UDF et DL à l'Assemblée nationale, n'étaient pas là. Jean-Louis Debré, président des députés gaullistes, a passé une tête. Sur le fond, les leaders de la droite se sont contentés de généralités. Très libérales. Alain Madelin a demandé une "nouvelle régul