Le patronat et les syndicats se retrouvent cet après-midi à 16 heures pour discuter des différents textes juridiques qui doivent mettre en oeuvre la réforme de l'assurance chômage signée le 20 juin par le Medef, la CFDT et la CFTC. Ces textes, éventuellement amendés, seront transmis demain au ministère de l'Emploi afin d'être avalisés, pour être appliqués au 1er juillet.
Ce "projet de convention" et son "règlement annexé", dont Libération a obtenu copie, devraient lever certaines incertitudes et calmer la polémique qui s'est développée autour du "plan d'aide au retour à l'emploi" (Pare) par lequel un chômeur s'engage à accepter les emplois proposés en échange d'une allocation revalorisée et non dégressive. Le projet de convention précise en effet le partage des rôles entre l'Unedic (Union nationale des Assedic, qui versent les allocations), organisme géré par le patronat et les syndicats, et le service public de l'ANPE (Agence nationale pour l'emploi).
L'Assedic signe le "plan d'aide au retour à l'emploi" et "veille à l'information et à l'application des droits des allocataires". L'ANPE "propose au demandeur d'emploi des offres correspondant à ses compétences professionnelles, à ses qualifications validées et rétribuées au salaire normalement pratiqué dans la profession et la région". Tout cela, précise le projet, doit faire l'objet d'une "convention de partenariat signée entre l'ANPE et l'Unedic".
C'est donc l'ANPE qui proposera un emploi adapté aux compétences du demandeur, e