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Libération

Sapin promet une hausse salariale avant la fin de l'année

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La négociation avec les fonctionnaires aura lieu à l'automne.
publié le 12 juillet 2000 à 3h02

Après avoir obtenu lundi la signature de six des sept fédérations de fonctionnaires pour l'accord sur la précarité, Michel Sapin a reporté à l'automne la négociation salariale attendue par les 5 millions de fonctionnaires en activité (Etat, collectivité et hôpitaux) et les 4 millions de pensionnés. "Je vous le confirme solennellement: l'année 2000 ne sera pas une année blanche, le point sera revalorisé d'ici à la fin de l'année", a-t-il annoncé, hier. Les syndicats auraient préféré qu'une augmentation soit négociée dès le premier semestre pour être appliquée en juillet. Mais cette promesse a au moins le mérite à leurs yeux de garantir qu'il n'y aura pas d'impasse sur l'année en cours.

L'accord 1998-1999 avait, avec le coup de pouce d'une très faible inflation, permis d'assurer un gain de 1,1 % du pouvoir d'achat en deux ans. Les syndicats craignaient donc qu'il n'y ait en 2000 aucune augmentation générale, comme en 1996, ou une revalorisation très symbolique, pour afficher en 2001 et 2002, années électorales, de substantielles hausses des rémunérations.

Compteurs à zéro. Si Michel Sapin n'a pas totalement convaincu ses interlocuteurs qu'il n'avait pas l'intention de jouer à ce petit jeu, il a cherché à les rassurer sur une pratique qui provoque souvent d'interminables polémiques avec les syndicats: la remise à zéro des compteurs. A chaque négociation générale dans la fonction publique, les syndicats commencent par faire observer que l'accord précédent n'a pas été totalement re