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Libération
Interview

«Pour un candidat à la présidentielle».

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publié le 31 août 2000 à 3h52

Le député européen apparenté RPF Paul-Marie Coûteaux vient, en compagnie de deux collègues, William Abitbol et Florence Kuntz, de créer Combats souverainistes, une association dénonçant «la démission conjointe de ceux qui ont en charge l'intérêt et le bien commun de tous les Français». Ancien conseiller de Philippe Séguin et de Jean-Pierre Chevènement, il accepte la main tendue de l'ancien ministre de l'Intérieur et plaide pour le dépassement du clivage droite-gauche.

Entendez-vous l'appel de Jean-Pierre Chevènement, qui souhaite l'établissement d'un «pôle républicain»?

J'entends cet appel. J'y réponds favorablement en tant que député souverainiste. Ce pôle n'aurait d'ailleurs pas d'existence possible si nous, les «républicains de l'autre rive», comme dit l'ex-ministre de l'Intérieur du gouvernement Jospin, n'y répondions pas favorablement. Je serais d'ailleurs à Grasse cette fin de semaine, à l'université d'été du Mouvement des citoyens, pour le dire officiellement.

Quelles doivent être selon vous les étapes constitutives de ce pôle?

Je suggère que, dans un premier temps, les contacts se fassent d'homme à homme. Je vais d'ailleurs m'employer à rapprocher Charles Pasqua de Jean-Pierre Chevènement. J'en parlerai à l'un et à l'autre. Nous avons six mois pour cela. Puis, sitôt les municipales passées, il sera nécessaire de réunir des états généraux de la souveraineté. Il y sera question de l'unité républicaine, de souveraineté populaire et de souveraineté nationale. Le trépied fond