Nice envoyé spécial
Le cagnard, la mer. Peu de jeunes. Quelques ténors. Et juste un éléphant aux universités d'été du RPR, qui se sont terminées, hier, à Nice. Question fanfare pour lancer la campagne nationale du mouvement en faveur du quinquennat et, par raccroc, la pétition «pour la Corse dans la République», ça se pose là. La présidente du RPR a eu beau jeu de dénoncer samedi la «lâcheté» de Lionel Jospin face «aux surenchères des nationalistes», ironiser sur le «cimetière» des réformes du Premier ministre, dont l'épitaphe serait «Avant l'intérêt général, mon intérêt électoral», elle semblait bien seule au centre des arènes de Cimiez. A l'exception de Nicolas Sarkozy qui a profité de ces journées pour sortir d'une cure d'un an de silence et se poser en meilleur avocat de la réforme institutionnelle , tous les autres, d'Alain Juppé à Edouard Balladur en passant par Philippe Séguin ou Jean-Louis Debré, ont préféré bouder ce remake de Gladiator, sans lions, sans scénario.
«Evitons les pièges». Quant aux rares présents, ils ont donné dans la critique à peine voilée du volontarisme forcé de MAM. Samedi, sans s'être concertés, Nicolas Sarkozy et François Fillon se sont renvoyé la balle pour le dénoncer. «Le temps est largement venu où nous ne devons plus nous comporter en seule force d'opposition attendant le désamour, les fautes ou les faux pas de ceux qui gouvernement. Même si cela est nécessaire, sachons comprendre que cela n'est plus suffisant pour qui veut espérer gagner