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Libération

Le RPR promet à Séguin l'exclusion de Tiberi

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Le premier meeting du député des Vosges a eu lieu hier soir.
publié le 12 septembre 2000 à 4h14

Sono à bloc, salle comble, petites pancartes bleu-blanc-rouge agitées et barrées de la mention «Paris-Séguin», discours-fleuve de quinze pages écrits en petits caractères... Le candidat du RPR à la Mairie de Paris n'a pas négligé la mise en scène, hier soir dans une salle du quartier du Marais, pour son premier meeting de campagne. Dans la salle, quelque 1 500 supporters de ses comités de quartier mais aussi tout le ban et l'arrière-ban des élus de l'Hôtel de Ville... et donc du «système» qu'il dénonce. Parmi eux, d'anciens tibéristes de choc comme l'adjoint à l'urbanisme Michel Bulté ou la madame propre du RPR, Claude-Annick Tissot, mais aussi une kyrielle de seconds couteaux ayant trahi le maire de Paris ces dernières semaines.

Retrouvailles. Tous étaient là, assis dans les premiers rangs, prompts à applaudir dès lors que leur nouveau mentor s'en prenait à la gauche mais bien plus discrets quand le député des Vosges a prévenu que ses listes seraient «renouvelées, rajeunies, féminisées». Même le puissant secrétaire général de la Ville, Bernard Bled, encore officiellement du côté de Tiberi, avait envoyé son homme de confiance prendre le pouls de la salle. A la tribune, c'était aussi le temps des retrouvailles: Edouard Balladur et Françoise de Panafieu, anciens concurrents de l'ex-maire d'Epinal à l'investiture, étaient séparés de quelques mètres. Jacques Toubon et Bernard Pons, dont les déclarations avaient fait abandonner à Séguin la présidence du RPR en pleine campagne des