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Libération

Les piqûres de rappel du bon docteur Hue.

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Le secrétaire national du PCF va rappeler ses exigences lors de la fête de l'Humanité.
publié le 16 septembre 2000 à 4h23

C'est le bon élève de la classe qui essaie de tirer son épingle du jeu. Dans cette période de turbulences pour le Premier ministre, scandée par le départ de Jean-Pierre Chevènement, les menaces similaires de Dominique Voynet et une chute en torche dans les sondages, Robert Hue se veut irréprochable. «Le PCF est plus responsable, il ne menace pas de quitter le gouvernement tous les quatre matins», explique-t-on place du Colonel-Fabien. Mais, ce gage donné, on insiste aussitôt sur les exigences du parti. Des exigences que le secrétaire national rappellera, ce week-end, lors de la traditionnelle Fête de l'Humanité au parc de La Courneuve (Seine-Saint-Denis).

Partenaire particulier. Par le nombre de ses élus et de ses députés, par ses effectifs militants ­ même s'ils sont en baisse ­, le PCF demeure le partenaire privilégié du PS. Celui que l'on connaît par coeur, celui sur lequel on peut compter, en dépit d'un étiage électoral mesuré à moins de 7 % aux européennes de juin 1999. Et qu'en retour on sait protéger et épauler dans les moments difficiles, particulièrement lors des élections. Un rôle à la mesure de Robert Hue, qui semble avoir opté pour une stratégie d'influence au sein de la «majorité plurielle». «Si on considérait que les choses sont plus faciles à l'extérieur du gouvernement, on ne s'enquiquinerait pas à l'intérieur», explique un de ses proches. Même s'il en coûte au leader communiste, qui s'est refusé à toute surenchère lors du conflit des routiers, il est vrai gér