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Libération

La convention Unedic glane un paraphe

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Alors que FO hésitait encore vendredi soir, la CGC semblait prête à signer le Pare.
publié le 23 septembre 2000 à 4h40

Une signature de plus changera-t-elle l'appréciation du gouvernement sur le projet de convention d'assurance chômage? Après plusieurs heures de discussions de l'ensemble des partenaires sociaux, vendredi au siège du Medef (patronat), pour «réécrire» le texte que Martine Aubry avait refusé d'avaliser en juillet, seule la CGC (cadres) envisageait de rejoindre le camp des signataires (patronat, CFDT et CFTC). Pour la CGT, l'affaire était entendue: elle ne signerait pas. Quant à FO, en début de soirée, elle ne semblait pas vraiment convaincue par les modifications apportées.

Celles-ci concernent essentiellement trois points. D'abord, la notion d'emploi correspondant aux «aptitudes», qu'un chômeur de longue durée ne peut refuser sous peine de perdre ses indemnités, a été abandonnée. Tous les emplois proposés à un demandeur dans le cadre du Pare (plan d'aide au retour à l'emploi) devront correspondre à sa «qualification». Deuxième modification importante, la responsabilité des sanctions, en cas de refus d'un emploi, incombera clairement aux pouvoirs publics. L'Unedic vérifiera simplement tous les six mois que le demandeur remplit ses obligations et, si tel n'est pas le cas, proposera sa radiation aux services de l'emploi. Enfin, les signataires proposent de retarder d'un semestre tous les allégements de cotisations patronale et salariale qu'ils avaient envisagés, et qui devaient débuter dès le 1er juillet. Cela devrait assurer sur trois ans 19 milliards de francs de ressources supp