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Libération

Tiberi se dit «plus blanc que blanc» mais solidaire.

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Le maire de Paris se pose en défenseur de Chirac.
publié le 23 septembre 2000 à 4h39

En l'espace de vingt-quatre heures, Jean Tiberi a soufflé le chaud et le froid sur le RPR et administré une petite leçon de solidarité à tous ceux qui le lâchent. Jeudi, en fin d'après-midi, un cri de joie résonne dans les salons de l'Hôtel de Ville. Le maire a la mine des bons jours. La déclaration posthume de Jean-Claude Méry? «Une clarification à mon endroit», lâche Tiberi avant de jouer les naïfs: «Chirac recevant de l'argent? Ça, je ne peux pas le croire, je ne peux pas penser qu'il y ait eu des faits de cette nature.» Alors que tous les dirigeants du RPR s'échinent à dénoncer une manipulation et accusent la gauche, Jean Tiberi, lui, donne du crédit à la vidéo. Au regard des révélations, il se dit «plus blanc que blanc».

Vendredi, changement de ton. Interrogé par France Inter sur le financement occulte de son parti, le maire de Paris affirme avoir, «sur le fond, la conviction que ce n'est pas exact». Puis il se pose en défenseur du chef de l'Etat et invite les responsables gaullistes à en faire autant à son égard: «Je défends le président de la République et, de la même manière, mes amis défendent, et ils ont raison, le président de la République. Ils auraient pu faire la même chose lorsque j'ai été injustement calomnié.»

C'est tout le contraire de ce que s'apprête à faire le RPR. Nicole Catala, nouvelle présidente du RPR parisien, a convoqué pour mardi 26 septembre le comité départemental du mouvement gaulliste avec, à l'ordre du jour, les sanctions contre le candidat di