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Libération

Les parlementaires PS aux prises avec le «quotidien des Français».

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Objectif, à Lyon: polir une image de gauche avant les élections.
publié le 26 septembre 2000 à 4h43

Lyon envoyé spécial

Pendant les «affaires», les affaires parlementaires continuent. Les députés et sénateurs socialistes, réunis depuis hier et jusqu'à aujourd'hui au Palais des congrès de Lyon, ont, bon gré, mal gré, préparé l'année parlementaire qui, pour cause d'élections municipales, sera exceptionnellement courte. Tout juste cent jours, les députés interrompant leurs travaux de la mi-février au début avril. Avant cette période électorale, le gouvernement va s'attacher à donner une «touche sociale et sociétale» aux travaux de l'Assemblée et du Sénat. «Nous allons démontrer que nous sommes attachés au quotidien des Français», selon l'expression d'un collaborateur de Jean-Jack Queyranne, le ministre des Relations avec le Parlement. Au total, les deux assemblées seront saisies de dix textes déjà en cours d'examen et de vingt nouveaux projets ou propositions de loi.

Fabius à la tribune. Ainsi, avant et après l'examen obligatoire et automnal du projet de loi de finances pour 2002 et celui du financement de la Sécurité sociale, l'Assemblée débattra de la distribution de la pilule du lendemain aux mineurs (le 5 octobre) et de l'allongement de la durée légale de l'interruption volontaire de grossesse (le 28 novembre). Deux sujets qui ont l'avantage d'être concrets et, également selon Matignon, de «montrer qu'il existe une droite et une gauche dans le pays». L'objectif déclaré est que tout ou partie de ces réformes soit adopté d'ici à mars 2001. «Cela ne peut pas faire de mal dans