Déjà flanqué d'une aile gauche incarnée par le Parti communiste, le gouvernement est maintenant doté d'une vigie républicaine, le Mouvement des citoyens, dont la «boussole» demeure le discours de politique générale prononcée par Lionel Jospin en juin 1997. L'ambition des amis de Jean-Pierre Chevènement, qui tenaient hier matin une demi-journée parlementaire à Paris, est de parvenir au «rééquilibrage de la gauche sur une base républicaine». En travaillant «au nécessaire ressaisissement de la gauche plurielle», trop influencée, selon eux, par les Verts.
Sujets de fâcherie. La tactique des amis de Jean-Pierre Chevènement, représentés ou pas au gouvernement, ne varie pas: «Ni politique de harcèlement ni suivisme automatique», mais du «pragmatisme», «sans surenchère ni polémique», a indiqué Georges Sarre, député de Paris. Les motifs de satisfaction sont nombreux (campagne d'adhésion lancée après la démission de Chevènement), mais les sujets de fâcherie ne manquent pourtant pas. Comme le fait que le Parlement ait été «court-circuité» à propos de la baisse des impôts annoncée par Laurent Fabius, fin août. Mais, aux rangs des désaccords, c'est bien évidemment la Corse qui remporte la palme. Un sujet qui sera probablement abordé lors du sommet de la gauche plurielle à la mi-octobre. De cette rencontre, Georges Sarre attend un «recadrage» sur cette question.
Ambiguïté. En l'absence de l'ex-ministre de l'Intérieur, en campagne pour retrouver son siège de député à l'occasion d'une législa