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Libération

Le RPR cherche le remède à l'affaire Méry.

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Course parlementaire aux idées après le flop de l'amnistie.
publié le 29 septembre 2000 à 4h52

Le Croisic(Loire-Atlantique) envoyés spéciaux

Sortie de secours. Le RPR la cherche encore et toujours. Réunis au Croisic soi-disant pour parler écologie, les parlementaires gaullistes en sont restés aux affaires. Et aux moyens pour mettre fin «à la guerre nucléaire entre droite et gauche», selon l'expression de Patrick Devedjian, porte-parole du mouvement. Une tentative sans résultat après le flop de l'amnistie et l'appel aux Français «pour tourner la page» d'Alain Juppé, ancien président du mouvement. Deux ballons d'essai téléguidés par Jérôme Monod depuis l'Elysée.

Le conseiller spécial du chef de l'Etat était présent hier au Croisic. A l'heure du déjeuner, l'ancien PDG de la Lyonnaise des eaux s'est fait alpaguer par Jean-Louis Debré. «J'ai failli appeler Chirac mercredi soir. Je n'ai pas compris cette histoire d'amnistie. J'étais furieux!», lui a lancé le président du groupe RPR à l'Assemblée nationale. Silence embarrassé de Jérôme Monod.

Bloquer la pacification. Le patron des députés RPR a cherché d'emblée à bloquer toute initiative de pacification. Après avoir laissé entendre que Lionel Jospin et son «gouvernement déglingué» étaient à l'origine des «rumeurs indécentes» sur l'état de santé du Président et de la divulgation de la cassette Méry, il a asséné: «Pour tenter de nous faire vaciller, certains laissent entendre que, préoccupés ou affolés par les révélations sans fondement de cet affairiste (Jean-Claude Méry, ndlr) sans scrupule, nous envisagerions d'avoir recours à