Nicolas Sarkozy, le retour. Par petites touches. Il y a un mois, l'ex-président par intérim du RPR était devant les universités d'été des jeunes du mouvement gaulliste à Nice et jouait les apôtres d'une «formation de la droite et du centre moderne». Mercredi soir, rebelote, dans son fief de Neuilly. A ses côtés, un allié de taille: l'avocat allemand Friedrich Merz, président du groupe CDU au Bundestag, que Sarkozy avait présenté auparavant à Jacques Chirac à l'Elysée, puis devant un parterre d'une quarantaine de parlementaires RPR, UDF et DL.
Flou. Accueilli sur le tube de Johnny Hallyday Un jour viendra où on t'aimera voilà pour la part de rêve , Nicolas Sarkozy a appelé ses hôtes à prendre exemple sur les voisins européens où les partis conservateurs ont réussi à faire leur unité et espèrent reprendre rapidement le pouvoir. «Je ne peux pas me résigner à voir la droite française morcelée en quatre formations qui passent davantage de temps à se combattre qu'à s'additionner. Ce qui ne signifie nullement que chacun devrait gommer sa part de différence. Au contraire, c'est bien le jour où nous aurons su résoudre notre problème d'organisation que les débats pourront prospérer et les sensibilités s'affirmer sans mettre en danger l'ensemble», a observé le député-maire de Neuilly en restant dans le flou sur les règles du jeu de cette potentielle union de l'opposition. Il s'est juste contenté d'affirmer: «La question du programme est liée à celle de l'organisation.»
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