Jacques Chirac sort décoiffé du référendum sur le quinquennat, des confessions posthumes de Jean-Claude Méry, le financier occulte du RPR, et des cafouillages sur l'amnistie. Avec 41 % d'opinions positives contre 57 % d'opinions négatives, la cote de confiance du chef de l'Etat a chuté, fin septembre de 11 points par rapport à août, selon le baromètre Sofres-Figaro Magazine (1). Il retrouve exactement sa cote de confiance de juin 1997 au lendemain de l'échec de la dissolution. Avec 50 %, celle de Lionel Jospin a accusé une baisse de 10 points. Soit son plus mauvais résultat dans ce baromètre depuis son arrivée à Matignon. Le Premier ministre arrive en tête des personnalités politiques auxquelles les Français «souhaitent voir jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir» (le nom de Chirac n'est pas proposé dans ce palmarès). Il recueille 53 % de réponses positives (-7) et devance, à gauche, Elisabeth Guigou (49 %, -3), à égalité avec Jack Lang (+3). La première personnalité de droite est Simone Veil (38 %, + 1), devant Philippe Séguin (36 %, + 2). Quant à l'amnistie, elle ne passe pas. Les trois quarts des Français (76 %) pensent «qu'il faut que la justice aille jusqu'au bout quel qu'en soit le prix» dans les affaires de financement des partis politiques et de corruption, selon un sondage CSA-Marianne (2). Au contraire, 21 % estiment «qu'une fois la vérité établie, il faudra tourner la page» et 3 % ne se prononcent pas. Les sympathisants de tous les partis
Les cotes de Chirac et Jospin dégringolent.
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publié le 7 octobre 2000 à 5h08
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