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Libération

Jospin pense au «futur encore non dévoilé»

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publié le 9 octobre 2000 à 5h10

Lionel Jospin s'est montré dimanche sur France 2 satisfait «pour le moment» de son sort de Premier ministre, tout en concédant à mots voilés qu'il préparait les législatives et la présidentielle de 2002. «Je pense moins à la longueur du temps que j'ai éprouvée qu'à ce futur qui n'est pas dit, qui est encore non dévoilé et auquel j'ai à travailler à ma place», a-t-il dit, dans une interview à l'émission Vivement dimanche qui avait pour invité Claude Allègre, son ami et ancien ministre de l'Education nationale.

Le Premier ministre juge vivre «quelque chose d'assez excitant intellectuellement». Après trois ans et demi passés à Matignon, il s'est dit en pleine forme, précisant qu'il était «un sportif», qu'il avait «une vie assez saine» et «la chance d'avoir une vie personnelle heureuse qui est celle qu'il voulait avoir». «Je suis physiquement robuste, psychiquement assez équilibré, je fais le travail qui m'a été confié, j'accepte le jugement des autres, du peuple.» Donc, a-t-il affirmé, «je ne vais pas pleurnicher parce que je suis Premier ministre».

Lionel Jospin a encore affirmé être «en paix avec lui-même», ayant «l'impression de faire honorablement [son] travail, de travailler pour le pays, et de ne penser qu'à cela en dehors de tout ce qui anime [sa] vie d'homme, [sa] vie d'individu». Dans cette interview enregistrée la semaine dernière à Matignon, Lionel Jospin s'est montré assez critique envers Claude Allègre qui, selon lui, ne parvient pas à «admettre qu'on ne peut pas avo