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Libération

Aux municipales, les Verts se compteront au pluriel.

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Les deux tiers se présenteront sur des listes communes de gauche.
publié le 16 octobre 2000 à 5h22

La mise en garde n'est pas passée inaperçue. Elle est sortie de la bouche d'un militant écologiste de base, qui prépare les élections municipales de mars 2001 le nez dans le guidon. Elle s'adressait aux ténors des Verts, qui ont tous l'oeil rivé sur une autre échéance, interne celle-là: le congrès du parti qui se tient dans un mois à Toulouse. «Une bonne campagne dans ma ville nous fera gagner quelques dixièmes de points. Un mauvais congrès nous fera perdre trois points», a déclaré ce militant de Besançon à la tribune du Conseil national interrégional des Verts (le Cnir, sorte de parlement du mouvement), ce week-end, à Paris.

Bémol à la guégerre? Il n'a pas eu besoin de préciser sa pensée en demandant aux différents chefs de file, Dominique Voynet, Guy Hascoët, Noël Mamère et Marie-Christine Blandin en tête, de mettre un bémol à leur guéguerre interne. Guéguerre qui avait animé de manière outrancière les journées d'été du mouvement écologiste, en Ardèche, en août. Et qui sera au coeur des enjeux toulousains.

C'est le 29 octobre, lors d'assemblées générales dans les régions, que les 8 500 adhérents des Verts seront appelés à départager leurs chefs, via les six motions en concurrence. Le tiercé gagnant, dans l'ordre, sera sans surprise: le courant «Ouverts» de Dominique Voynet est assuré d'arriver en tête; «Dynamiques», emmené par Guy Hascoët et Noël Mamère, sera deuxième; «Maison verte» de Marie-Christine Blandin, troisième. Mais de leurs scores respectifs, et des résultats des