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Pour Aubry, mercredi c'est fini.

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Guigou la remplacerait. Mais le successeur de cette dernière reste à trouver.
publié le 16 octobre 2000 à 5h22

Comment donner un contenu à un remaniement annoncé? Martine Aubry, qui a passé une partie du dimanche dans son ministère à faire ses cartons, et peut-être aussi à regarder les derniers sondages la concernant (1), devrait être partie mercredi. Hier soir, elle devait dîner avec les membres de son cabinet, ainsi qu'avec ses anciens conseillers, ceux qui étaient à ses côtés lorsqu'elle était ministre de 1991 à 1993. Ce midi, elle déjeune avec les femmes ministres chez Elisabeth Guigou. Elle part cet après-midi pour le Luxembourg, où elle présidera, demain, une réunion des quinze ministres de l'Emploi. Enfin, mercredi matin, elle assistera à son dernier Conseil des ministres. C'est peu après que l'Elysée devrait rendre public le nom de son (ou sa) remplaçant (e) ­ en tout cas avant le départ, dans l'après-midi, du président de la République pour la Corée du Sud et la Chine.

Symbole. Le calendrier est donc posé. Reste à arrêter un nouveau dispositif gouvernemental, sept mois à peine après le remaniement de fin mars et un mois et demi après la démission de Jean-Pierre Chevènement. A priori, Elisabeth Guigou, qui est ouvertement candidate depuis plusieurs semaines, tient la corde pour devenir ministre de l'Emploi et de la Solidarité. Une femme pour remplacer une femme, pour un portefeuille aussi symbolique, Jospin y tient et la garde des Sceaux possède les compétences et le poids politique nécessaire pour le poste.

Mais ce choix soulève des difficultés; sur la jurisprudence en matière