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Libération

Le talk-show très parisien de Delanoë.

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Des socialistes déplorent le manque de stratégie du candidat à la mairie.
publié le 17 octobre 2000 à 5h28

Soirée politique très tendance hier à Mogador. Entre version destroy de la Marseillaise à la guitare par le jeune prodige Nawfel, dessins en direct de Cabu, bons mots des gagmen de service, Elie Semoun et Bruno Masure, et talk-show avec de «vrais gens» bien impliqués dans la vie de la cité, Bertrand Delanoë, candidat PS à l'Hôtel de Ville, a tenu son premier «rendez-vous de l'alternance à Paris». Pour ouvrir la fête, Juliette Greco a eu la bonne idée de ne pas pousser la chansonnette mais de se contenter de quelques jolis mots au micro. Le dialogue s'est ensuite engagé avec un panel de Parisiens (médecin urgentiste, responsable associatif, malvoyant, rugbyman, jeune entrepreneur... ) et des têtes de liste PS dans les arrondissements (Dominique Bertinotti, et Michel Charzat) ainsi que Patrick Bloche, patron de la fédération parisienne.

Sous le regard de Noëlle Chatelet, la soeur de Lionel Jospin, Daniel Vaillant, ministre de l'Intérieur candidat à la mairie du XVIIIe, et de Jean Glavany, ministre de l'Agriculture, Bertrand Delanoë s'est essayé à faire du Jack Lang en se posant en «fédérateur des énergies» des Parisiens. Il s'est aussi amusé à railler les hésitations de Séguin, annoncé «Porte de Vanves (XIVe) puis Porte de Vincennes (XIIe) à moins que ce ne soit maintenant Porte de Clignancourt (XVIIIe)».

Bons sondages. Comme le souhaite Lionel Jospin pour ne pas présidentialiser les municipales à Paris, le candidat du PS a évité toute attaque sur les affaires et la gestion Chir