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Libération

L'Europe monopolise les questions à l'Assemblée.

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publié le 19 octobre 2000 à 5h34

Première à l'Assemblée nationale. Hier, la séance des questions au gouvernement a été uniquement consacrée à l'Europe. Avec, sur les bancs de droite, des interrogations presque exclusivement franco-françaises. Interrogé sur la réforme des institutions de l'Union européenne, Lionel Jospin a assuré que la présidence française de l'UE serait «un bon cru», après avoir constaté que «ne pas aboutir à un accord» au sommet européen de Nice en décembre «serait un échec», mais «trouver un accord a minima qui ne permettrait pas de réformer sérieusement les institutions de l'Union avant qu'elle ne s'élargisse ne serait pas un succès».

Il a aussi estimé que le sommet de Biarritz vendredi et samedi avait permis d'entrer dans une «dynamique de négociation» sur la Conférence intergouvernementale (CIG) et s'est félicité des «avancées» dans la «recherche d'un compromis» sur les votes à la majorité qualifiée et les coopérations renforcées.

Le ministre de l'Economie, Laurent Fabius, a assuré que lui et ses collègues de la zone euro étaient «tous d'accord pour dire qu'[ils avaient] tous intérêt à ce que l'euro soit nettement plus fort que ce qu'il est aujourd'hui». Mais il s'est refusé à commenter les dernières déclarations du président de la Banque centrale européenne, Wim Duisenberg, qui ont fait plonger l'euro en début de semaine. Evoquant par ailleurs la remontée «assez sensible» de l'inflation en France et dans les autres pays européens au cours des derniers mois, Laurent Fabius a dit avoir «