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Libération

Municipales: laborieux marchandages à droite.

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Les différends dans 80 villes ne sont pas réglés. DL et RPR accusent l'UDF.
publié le 26 octobre 2000 à 5h48

Une bonne douzaine de réunions. Et quasiment rien. La droite n'arrive toujours pas à s'entendre pour les municipales. Lancées le 20 avril, les tractations auraient dû aboutir mi-mai, puis fin juin, fin septembre ou début octobre. Et toujours pas de liste de villes. «ça grince. L'UDF, bloque tout», assure Eric Raoult pour le RPR. Même son de cloche à DL. «Manifestement, l'UDF ne joue pas le jeu de l'union», a expliqué Alain Madelin. Xavier Chinaud, son négociateur, parle de «crispation», de «chantage», de «blocage». Après avoir claqué la porte des négociations le 18 octobre, il a fixé un deadline à son homologue centriste Hervé Marseille. Tout doit être bouclé le 15 novembre, sinon «ça sera au terrain de trancher». De son côté, l'UDF dénonce l'«hégémonie» du RPR, et son bureau politique a donné mandat à ses courtiers le 11 octobre de tout bloquer tant qu'un accord global n'est pas ficelé. «Nous voulons sortir une liste complète et pas par petits morceaux, sinon nous n'aurions plus de moyen de pression», reconnaît un proche de François Bayrou. Sur la plupart des villes de plus de 20 000 habitants, «150 cas sont réglés. Ils concernent pour la plupart le RPR. Et 80 posent encore problème», explique-t-il en sachant que tout ce qui est public n'est plus négociable.

Au centre de ces marchandages, mardi encore, une poignée de villes. Sans compter Lyon que les centristes craignent de perdre. Et qui revient en boucle. Le sénateur et président du conseil général UDF Michel Mercier, pous