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Libération

Gauche plurielle: le PS veut un sommet sans piques.

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Le Parti socialiste tente d'éviter les dissonances pour la réunion du 7 novembre.
publié le 1er novembre 2000 à 6h02

Le sommet ne déplacera pas de montagnes, mais il aura lieu. Les cinq partenaires de la majorité (PS, PCF, Verts, MDC et PRG) se retrouveront bien le 7 novembre à Paris. La semaine dernière, le PS avait émis l'hypothèse de reporter la tenue de cette grand-messe plurielle. Elle a été écartée dès l'ouverture de la réunion préparatoire qui s'est tenue hier matin au siège des Verts. «La question de remettre le sommet à plus tard a été évacuée en trois minutes en début de réunion. Tout le monde était d'accord pour maintenir la date prévue», raconte Denis Baupin, porte-parole national des Verts et «président» de la séance d'hier.

La date confirmée, restait à préciser le menu. Pour le PS, tout l'exercice consiste à ce qu'il soit le moins copieux possible. Et le plus digeste. Les socialistes s'emploient depuis des semaines à contourner les exigences chiffrées de leurs partenaires verts et communistes, notamment sur la revalorisation du Smic et des minima sociaux.

Hier, les socialistes ont concédé que la déclaration commune qui sortira du sommet mentionne «une meilleure indexation du Smic sur la croissance» et une «augmentation des minima sociaux d'ici à la fin de l'année en vue de leur faire rattraper le niveau du seuil de pauvreté». «Il y a des avancées, reconnaît le représentant du PCF, Jean-Paul Magnon, même si nous ne sommes pas encore complètement au point sur le Smic. On continue de travailler.»

Même tonalité du côté de Bernard Soulage, secrétaire national du PS aux questions écon