Menu
Libération

Mamère tend une main à Voynet.

Article réservé aux abonnés
publié le 2 novembre 2000 à 6h04

C'est ce qu'on appelle un geste. Trois jours après le vote des militants écologistes sur les six motions défendues dans la perspective du congrès des Verts, les 11 et 12 novembre à Toulouse, Guy Hascoët, Noël Mamère et les autres leaders du courant Dynamiques (qui pèse 22 %) ont exprimé hier leur désir de participer à la création d'«une large majorité». Ils proposent «à l'ensemble des sensibilités», donc à Dominique Voynet, la constitution «d'un axe pour la refondation des Verts, autour d'un contrat majoritaire».

«Nous ne pouvons pas rester là à nous observer en chiens de faïence», a expliqué le député de la Gironde. «Nous avons besoin d'une majorité stable. Notre disponibilité est complète. Mais nous ne voulons pas d'un accord au rabais», a prévenu le secrétaire d'Etat à l'Economie solidaire. Les deux hommes ont posé des conditions pour signer ce contrat de mariage avec les autres courants. Ils insistent sur la nécessité de s'accorder sur la place que doivent occuper les Verts dans la majorité plurielle (la tenue du sommet pluriel du 7 novembre les laisse sceptiques) et sur la stratégie à adopter pour les échéances de 2002. Ils réclament également un fonctionnement plus collégial à la tête du mouvement.

Ces revendications n'ont pas effarouché les voynetistes. Denis Baupin, proche de la ministre de l'Environnement, a jugé hier ces avancées «positives. Il existe une possibilité de sortir de Toulouse avec une vraie majorité».

La position de Marie-Christine Blandin, leader du nouv