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Libération

La droite assure le service minimum sur les retraites.

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Pas de projet novateur lors de la réunion RPR, DL, UDF.
publié le 8 novembre 2000 à 6h19

Les retraités étaient dans la salle. Mais pas tous les politiques. Sur les trois chefs de partis de l'opposition, seule Michèle Alliot-Marie, présidente du RPR, a clôturé la convention «retraite», organisée à l'Assemblée nationale, hier, par les groupes de droite du Palais-Bourbon et du Sénat.

Ces ateliers de l'alternance sont censés favoriser l'union entre les différentes chapelles de l'opposition. L'absence d'Alain Madelin, patron de Démocratie libérale, et le passage éclair de François Bayrou, président de l'UDF, montrent combien la route risque d'être longue avant la lune de miel. Derrière les volontés affichées, beaucoup traînent des pieds.

Hier matin, lors du comité de liaison qui réunit désormais les représentants des trois groupes avant les questions au gouvernement, Jean-Louis Debré (RPR), Philippe Douste-Blazy (UDF) et Jean-François Mattéi (DL) ont, une nouvelle fois, peiné à se mettre d'accord. La pomme de discorde: la motion de censure contre le gouvernement, promise par les trois dirigeants la semaine dernière et oubliée depuis. Mattéi est revenu à la charge. En vain. Il a rencontré les résistances des élus RPR.

Comme cela avait déjà été le cas lors des précédents colloques organisés par la droite, sur la justice puis sur l'emploi, rien de bien mirobolant n'est sorti de celui consacré aux retraites. Philippe Douste-Blazy a eu beau souhaiter que les propositions de la droite ne se résument pas au plus petit commun dénominateur (lire Libération d'hier), ses ambitions